En fait, il y a plusieurs façons de le définir, donc je vais t’expliquer ma vision, ma façon de voir les choses.
L’accompagnement parental, pour moi, c’est un travail d’équipe, une collaboration. Dans cet épisode, je vais parler de l’accompagnement parental en orthophonie, mais ce que je vais mentionner peut s’appliquer à d’autres professions, comme les métiers dans le domaine de l’enseignement ou de la petite enfance.
En passant, quand on parle d’accompagnement parental, on peut aussi utiliser le terme « coaching parental ». Les deux ont la même signification, comme « non » et « oui » pour un enfant qui est dans ses terrible twos. 😜
L’une des choses qui différencient l’accompagnement parental de la méthode d’intervention plus classique en orthophonie, c’est que le professionnel sort un peu de son rôle d’expert: le parent et l’orthophoniste travaillent en équipe.
Oui, l’orthophoniste a plein de connaissances et d’outils sur le langage, choses que le parent a moins. Mais ces connaissances et ces outils, ils se partagent ! On n’est pas les gardiens des bonnes pratiques de stimulation langagière.
Grâce à l’accompagnement parental, on peut guider le parent vers les meilleures stratégies pour soutenir le développement langagier de son enfant. On lui donne la carte et on lui montre le chemin. Même, on peut l’accompagner sur la route.
On fait le travail ensemble.
C’est un travail d’équipe, un travail plus égalitaire. Chacun a quelque chose de différent à mettre sur la table. Par exemple, voici ce que l’orthophoniste peut apporter au parent :
Et, d’un autre côté, voici ce que le parent peut apporter à l’orthophoniste. Il peut partager ses connaissances sur :
Si on met tout ça ensemble, ça commence à ressembler à quelque chose, non ? 🙌 Ça fait en masse de connaissances pour déterminer les objectifs qui devront être travaillés avec l’enfant, et ensuite pour voir ce qui fonctionne bien et moins bien.
Donc, si on récapitule… L’accompagnement parental, c’est quoi ?
Eh bien, c’est un partage de connaissances entre l’orthophoniste et le parent pour qu’ils puissent travailler ensemble et prendre des décisions de façon concertée dans le but de soutenir le langage de l’enfant.
Le coaching parental, ce n’est pas toujours pareil. Certaines orthophonistes (comme moi) vont l’utiliser comme seule méthode d’intervention, tandis que d’autres vont incorporer l’accompagnement parental à un suivi traditionnel en orthophonie.
Dans le cas où l’orthophoniste utilise les deux (l’accompagnement parental + le suivi avec l’enfant), l’orthophoniste peut mettre le parent dans le feu de l’action en direct, dans son bureau. Donc, au lieu de prendre le rôle d’expert, de faire une activité avec l’enfant et de laisser le parent observer l’interaction, l’orthophoniste peut changer de place avec le parent et le laisser guider l’activité. L’orthophoniste devient donc un observateur, qui est là pour donner une rétroaction au parent et l’aider à améliorer sa façon de communiquer avec son enfant.
De mon côté, comme mentionné, je fais uniquement de l’accompagnement parental. En fait, depuis les dernières années, j’ai pris la décision de ne plus faire d’interventions orthophoniques classiques avec des enfants.
Mon travail, je le fais principalement avec les parents.
Mais là, tu te demandes peut-être comment je peux guider un parent si je n’ai jamais rencontré son enfant… Il doit me manquer de l’info, non ?
Non, grâce à la technologie ! 💻
La méthode classique d’évaluation en orthophonie, ça implique de prendre l’enfant, le sortir de sa routine, et le faire venir dans un bureau d’orthophoniste. Dans ce bureau, l’enfant va rencontrer un professionnel, une personne qu’il ne connaît pas, et faire des activités avec elle.
Le but de tout ça, c’est de déterminer le profil langagier de l’enfant, de trouver les forces et faiblesses de sa communication.
Quand je fais du coaching parental, au départ, j’ai le même but.
Et pour l’atteindre, j’utilise des extraits audios et vidéos de l’enfant.
Je demande au parent de filmer ou enregistrer ces extraits, et ensuite de me les envoyer pour que je puisse observer l’enfant dans son quotidien, avec ses jouets, dans son milieu à lui. Ça peut être pendant les repas, pendant une activité avec les parents, pendant que l’enfant joue à un jeu ou regarde des livres. Moi, tant que l’enfant est dans sa zone de confort et que l’extrait est représentatif de la réalité de l’enfant, je suis contente. 😊
Certaines personnes préfèrent que l’orthophoniste voie l’enfant dans son bureau et que ce soit elle qui intervienne avec l’enfant parce qu’ils jugent que c’est plus pertinent ou plus efficace. Du moins, c’est ce à quoi on s’attend habituellement quand on entend parler d’orthophonie. Un bureau, un enfant, une orthophoniste, et des activités langagières.
Mais l’orthophonie, c’est plus que ça. Et c’est pour ça, entre autres, que j’ai créé cette mini-série d’épisodes sur l’accompagnement parental. Je veux démystifier le tout, expliquer en quoi c’est positif, pourquoi ça fonctionne et pourquoi c’est une approche qu’on devrait, à mon avis, de plus en plus intégrer dans notre pratique en orthophonie.
Parce que, on s’entend, le parent passe beaucoup plus de temps avec son enfant que l’orthophoniste, qui le voit peut-être une fois par semaine ou deux fois par mois.
Quand on fait de l’accompagnement parental, on est en train de remplir le sac à dos du parent, de l’outiller pour qu’il puisse stimuler le langage de son enfant dans la vie de tous les jours.
Et même, certaines orthophonistes qui offrent des suivis classiques en orthophonie (comme la Lorianne d’il y a quelques années !) vont donner des petits devoirs aux parents à la fin de chaque rencontre. Elles diront par exemple : « Aujourd’hui, on a travaillé sur cette liste de mots. Est-ce que tu peux reproduire telle activité à la maison avec ton enfant ? » ou « Cette semaine, on va travailler à ce que ton enfant fasse de plus longues phrases, alors essaie de garder ça en tête. »
Donc, même quand il s’agit d’un suivi traditionnel en orthophonie, on va impliquer le parent.
Pourquoi ? 🤔
Parce que pour s’améliorer, l’enfant aura besoin de BEAUCOUP d’expositions aux mots et aux types de phrases qu’on veut qu’il produise.
Voir une orthophoniste une fois par semaine dans son bureau, ce n’est pas suffisant. Ce n’est définitivement pas suffisant pour qu’il s’améliore, pour qu’il fasse des progrès, pour qu’il évolue. Tous les enfants, mais particulièrement ceux qui ont des difficultés langagières, ont besoin de beaucoup de pratique et d’expositions de bonne qualité pour être capables de développer leur langage.
Pour donner de l’exposition de bonne qualité à un enfant, ça ne prend pas nécessairement une maîtrise en orthophonie. Oui, ça prend des connaissances, mais ces connaissances ne font pas partie du secret professionnel. 😅 On peut les partager aux parents pour les amener à être eux-mêmes de bons observateurs de leur enfant pour qu’ils puissent bien utiliser des stratégies de stimulation langagière au quotidien.
Comme ça, on va multiplier les occasions qu’a l’enfant pour s’exercer, pour être exposé à la bonne forme des mots, à de bonnes structures de phrases, à certaines questions, à certaines consignes, à du nouveau vocabulaire, etc.
Alors, quelles sont certaines stratégies de stimulation langagière que tous les parents devraient connaître ?
J’en parle en détail dans mon programme d’accompagnement parental, Parlons ensemble, dans lequel j’offre un module complet sur les stratégies de stimulation du langage.
Mais, pour aujourd’hui, je vais te présenter les 2 stratégies que je trouve les plus efficaces.
Si tu écoutes mon podcast depuis un petit bout, ce n’est sûrement pas la première fois que tu entends parler du modèle verbal. J’en parle tellement souvent !
Le modèle verbal, qu’est-ce que c’est ? C’est de redire ce que l’enfant a dit en corrigeant sa production quand il fait une erreur. Ici, l’idée n’est pas de demander à l’enfant de se corriger, mais bien de l’exposer à la bonne façon de dire les mots et les phrases quand il produit une erreur.
En exposant, exposant, exposant, l’enfant va finir par apprendre la bonne façon de dire les mots ou de faire ses phrases. Des fois, il va même essayer spontanément de se corriger ou de reprendre le modèle qu’on va lui donner. 😁
Imagine que ton enfant pointe une carotte en disant : « cayotte ». Dans ce cas, redonner le bon modèle à ton enfant, ça pourrait ressembler à : « ah oui, une carrrotte ! » (en exagérant le son qui était mal produit, donc le « r »).
Imagine que tu fais une promenade avec ton enfant dans le quartier, et qu’une dame se promène avec un chien. Ton enfant pointe le chien en disant : « ah maman, beau le chien ! ». Dans ce cas, redonner le bon modèle à ton enfant, ça pourrait ressembler à : « ah oui, le chien est beau ». On va faire exprès pour reformuler la phrase de l’enfant afin qu’elle soit adéquate.
Tu veux en savoir plus sur le modèle verbal ? Voici deux épisodes qui pourraient t’intéresser :
Une autre stratégie qui est très efficace, c’est de suivre les intérêts de l’enfant et de commenter.
Par exemple, si l’enfant n’est pas à l’âge de faire des phrases et qu’il regarde le ballon de son frère, on va dire quelque chose comme : « ah, un ballon ! ». Si l’enfant est à l’âge de faire des phrases, on pourrait dire : « ah, tu aimerais jouer au ballon ! ».
Cette stratégie de stimulation du langage implique donc de regarder notre enfant, d’observer ce qu’il fait, de suivre ce qui attire son attention, et ensuite d’aller mettre des mots sur ce qu’il fait ou regarde. Tout ça, c’est dans le but de l’aider avec sa prononciation, son vocabulaire, les structures de phrases, etc.
Et ce que j’aime surtout des 2 stratégies que je viens de mentionner, c’est qu’elles s’intègrent très facilement dans le quotidien. Elles demandent de porter attention et de prendre conscience de notre façon de s’adresser à notre enfant, c’est vrai. Mais c’est quelque chose qu’on peut essayer d’intégrer graduellement dans notre vie de tous les jours. Ça ne coûte rien, ça ne prend pas plus de temps, et ce n’est pas compliqué.
Et c’est tellement plus efficace quand on s’adapte aux goûts de notre enfant !
Justement, en accompagnement parental, l’orthophoniste va aider le parent à se rendre compte de ce qui intéresse l’enfant. Par exemple, si le parent essaie de montrer un casse-tête à l’enfant, mais que l’enfant semble plus intéressé par un livre sur les dinosaures, l’orthophoniste pourra guider le parent vers une meilleure façon de stimuler le langage de son enfant en utilisant le livre qui l’intrigue.
C’est sûr que j’explique ça vraiment dans les grandes lignes, mais ma collègue Mélissa et moi avons créé une formation sur l’accompagnement parental à l’intention des professionnels qui aimeraient se servir de cette méthode d’intervention. Si tu es un professionnel qui travaille avec des enfants et que ça t’intéresse, je t’encourage à découvrir cette formation, qui s’appelle En équipe, les professionnels en accompagnement parental.
Ce sont de bonnes questions, et j’y réponds souvent.
Quand les parents me posent ces questions, je leur dis que c’est variable selon l’enfant.
L’accompagnement parental, pour moi, c’est une base qui est nécessaire pour tous les suivis en orthophonie.
Mais, je dirais qu’il y a 2 types d’enfants en ce qui concerne l’accompagnement parental.
Avec l’accompagnement parental, plusieurs enfants évoluent super bien. Ces enfants avaient besoin d’un petit coup de pouce, et grâce au coaching parental, ils vont être rendus où on s’attend au niveau du développement langagier pour leur âge (ou très proche). L’accompagnement parental aura donc été suffisant pour aider ces enfants avec leur langage. 🤩
Il y a des enfants pour qui ça va rester difficile.
Des fois, on va faire un suivi en accompagnement parental pour un enfant, et ça se peut que malgré les efforts du parent et de l’orthophoniste, certaines difficultés très spécifiques de l’enfant peuvent rester.
Par contre, ça ne veut pas dire que l’accompagnement parental était un flop.
Ça veut juste dire que l’enfant a besoin d’encore plus d’aide.
Quand je réalise qu’un enfant tombe dans cette catégorie, je vais diriger le parent vers le réseau public pour que l'enfant ait des rencontres individuelles en orthophonie. Mais, comme mentionné, c’est possible d’alterner entre des moments où l’orthophoniste travaille directement avec l’enfant et des moments où c’est le parent qui travaille directement avec l’enfant.
Et souvent, les enfants qui sont dans la catégorie 2, ce sont des cas très sévères au niveau des difficultés langagières ou des enfants qui ont des difficultés vraiment précises au niveau de la prononciation. Par exemple, ça peut être un enfant qui a un trouble des sons de la parole, comme la dyspraxie verbale (tu peux écouter l’épisode 13 de mon podcast à ce sujet).
Mais, dans la majorité des cas, l’enfant évolue super bien grâce au coaching parental et un suivi individuel en orthophonie n’est donc pas nécessaire.
L’accompagnement parental présente tellement de bienfaits, mais j’ai compilé une liste des 6 avantages principaux de cette méthode d’intervention. Les voici !
Même si ton enfant est déjà suivi en orthophonie (ou le sera plus tard), toutes les connaissances que tu gagnes en suivant un programme d’accompagnement parental, tu vas les garder. Elles te seront toujours utiles, et tu pourras même appliquer ce que tu auras appris aux frères et sœurs de ton enfant, s’il en a.
Quand on souhaite avoir une évaluation plus classique en orthophonie ou un suivi individuel, il y a souvent de l’attente. Et moi, ça me brise le cœur.
J’en parle très souvent, mais le concept de laisser un parent inquiet sans ressources, ou de laisser un enfant en difficulté sans aide, je n’accepte pas ça.
Quand j’étais propriétaire de ma clinique, j’ai presque tout essayé pour raccourcir ma liste d’attente. J’ai engagé plein de nouvelles personnes, j’ai organisé des ateliers de stimulation de langage, j’ai commencé à offrir de nouveaux services... Mais, honnêtement, je n’en venais pas à bout.
Avec l’accompagnement parental, j’ai la joie de pouvoir aider le plus de parents possible. Je ne dis jamais : « ah désolée, mais tu devras t’inscrire sur ma liste d’attente et je te contacterai à nouveau quand j’aurai de la place pour toi ».
Maintenant, j’ai de la place pour toi, et pour tous les autres parents qui s’inscrivent à mon programme de coaching parental.
Dans le monde de l’orthophonie, il y a une TONNE de ressources gratuites que tu peux utiliser pour aider ton enfant.
À moi toute seule, j’ai mon podcast habituel, tous mes articles de blogue, etc. Donc, si tu écris « stimulation langagière » sur Google, tu peux facilement passer des heures à décortiquer toute l’information qui s’y trouve.
Ça peut être overwhelming. Comme on dit, trop, c’est comme pas assez. Ça peut devenir difficile de savoir par où commencer, de déterminer ce qui est pertinent ou non pour ta situation.
Évidemment, certaines stratégies de stimulation de langage sont un peu « la base » et peuvent être utiles pour tout le monde. C’est pour ça que dans mon programme d’accompagnement parental, j’ai plusieurs vidéos déjà enregistrées sur des sujets qui reviennent souvent, comme les stratégies de stimulation du langage, ou comment aider son enfant à produire plus de mots, ou comment aider son enfant avec la prononciation des mots.
Mais, quand je rencontre le parent et que j’en apprends plus sur son enfant, je peux le guider vers des ressources qui sont plus adaptées à sa situation. Ça peut être l’une de mes vidéos, un article de blogue, un épisode de podcast… Le but, c’est que le parent puisse rapidement avoir accès à l’information dont il a besoin, au lieu de l’inonder de connaissances qui ne s’appliquent peut-être pas à son enfant.
En ayant du coaching parental, tu découvriras comment favoriser la stimulation langagière au quotidien. Pas besoin de t’asseoir pendant 15 minutes avec ton enfant pour essayer de stimuler son langage !
Avec mon œil de professionnelle, je pourrai t’aider à découvrir les stratégies de stimulation langagière qui sont les plus efficaces pour ton enfant, et à trouver comment les incorporer aux moments de la routine, comme le bain, l’habillage, le souper, la collation, l’heure du dodo, etc.
On dit souvent que la première chose à faire pour s’améliorer dans un domaine, c’est d’être conscient qu’on a besoin de s’améliorer.
Et c’est la même chose pour les parents qui essaient de stimuler le langage de leur enfant !
Quand ils prennent conscience que leur façon d’agir et de communiquer avec leur enfant a un impact direct sur son développement langagier, c’est beaucoup plus facile d’apporter des changements.
Le coaching parental, c’est un excellent moyen de sensibiliser le parent quant à sa manière d’interagir avec son enfant.
Non seulement il se voit dans l’action (avec les extraits vidéos), mais il a une orthophoniste qualifiée à ses côtés pour l’amener à se questionner, pour le guider, pour l’aider à réfléchir. C’est un puissant levier de changement, d’amélioration, d’évolution. 💪
Des fois, faire un suivi régulier avec un professionnel pour nos enfants, ce n’est pas toujours évident quand on prend en compte nos contraintes familiales, notre horaire et notre routine. Inclure des rendez-vous avec les professionnels au calendrier, se déplacer et réserver des moments particuliers pendant la journée pour faire les exercices recommandés, ça peut être lourd.
Un autre bonus qui vient avec l’accompagnement parental, c’est le lien qui se crée entre l’orthophoniste et le parent. L’orthophoniste prend le temps d’apprendre à connaître le parent, de voir avec lui ce qui est réaliste selon sa vie familiale.
Donc, on n’est pas en train de lui dire : « OK, tu dois venir me voir à tel jour de la semaine à telle heure parce que c’est là que je suis disponible. Ça se peut que tu manques du travail, ça se peut que ton enfant manque de l’école. Chaque jour pendant 15 minutes, essaie de faire tel exercice avec tel jeu ou avec telle image. »
L’accompagnement parental, ça n’a rien à voir avec ça. 🙅♀️
On va plutôt jaser avec le parent, lui poser des questions. Quelle est sa réalité ? Quels sont ses besoins ? Quels sont les défis prioritaires pour lui et son enfant ? Est-ce qu’il y a des moments qui sont plus propices pour stimuler le langage ? Est-ce que c’est réaliste pour lui de s’asseoir avec son enfant et de regarder un livre, ou ce n’est pas quelque chose qui fait partie de leur routine ?
En décortiquant tout ça ensemble, on arrivera à des décisions qui sont réalistes et qui ne seront pas difficiles à incorporer dans la routine de la famille.
Depuis à peu près deux ans, je travaille en accompagnement parental.
Pour aider le plus de parents possible, j’ai mis sur pied un programme de coaching parental qui s’appelle Parlons ensemble. Ce programme offre une alternance entre des rencontres en direct avec le parent, et des modules enregistrés.
Pour moi, le temps que je passe avec le parent, c’est un moment précieux. Je veux lui donner des conseils personnalisés, pas passer beaucoup de temps à lui expliquer les stratégies de base et avoir seulement quelques minutes en fin de rencontre pour parler de son enfant et de sa vie familiale.
C’est pour cette raison que j’ai créé des modules enregistrés auxquels les parents ont accès. Après les avoir regardées, le parent me rencontre quelques fois et on travaille en équipe pendant une période qui est variable selon les besoins du parent. Ça peut être un mois, trois mois, six mois (ou même plus longtemps si le parent veut prolonger l’accompagnement !).
Tu aimerais t’inscrire à Parlons ensemble ? Tu trouveras toutes les informations sur mon programme d’accompagnement parental sous l’onglet « Services » !
Next up dans la mini-série sur l’accompagnement parental : on va parler de comment c’est possible d’aider un enfant sans le rencontrer ! 😯
Dans les épisodes suivants, je vais aussi m’adresser parfois à mes collègues orthophonistes, pour expliquer plus en détail comment mon programme d’accompagnement parental fonctionne. Je vais parler aussi du fait que, sans le vouloir, certains parents peuvent malheureusement nuire au développement langagier de leur enfant.
Tout cela et plus encore, on va le décortiquer ensemble dans les prochains épisodes.
Stay tuned !
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