Épisode 64

Aller au-delà des symptômes et des diagnostics pour mieux comprendre son enfant - avec Kaila Rodrigue

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Lorianne Lacerte - Icône - Apple podcastÉcouter sur GoogleÉcoutez sur Spotify

En avril de cette année, j’ai décidé de prendre de petites vacances sur le bord de la mer. J’avais besoin de me reposer, de me ressourcer, de me réserver du temps pour relaxer. 

Ça a vraiment fait du bien. 😌

Mais, bref, avant le décollage du vol, j’ai entendu la fameuse phrase concernant les masques d’oxygène.

Si tu as déjà pris l’avion, tu la connais sûrement bien, toi aussi.

En cas de dépressurisation de la cabine, les masques à oxygène tomberont automatiquement. Posez le masque sur votre visage AVANT de porter secours aux personnes à côté de vous.

La première fois qu’on entend ce message, ça peut paraître étrange. Un peu égoïste, même.

Mais, si on y réfléchit, on réalise la logique qui se trouve derrière ce principe. On voit aussi qu’il s’applique à la vie en général, et pas juste aux moments passés dans les airs.

En anglais, on y a même trouvé un terme : « oxygen mask rule ». Si tu écris ça dans ta barre de recherches Google, tu trouveras plein d’articles sur l’importance de prendre soin de soi pour être en mesure de prendre soin des autres.

Je trouve que ça a de l’allure. En fait, ce n’est pas égoïste, mais bien altruiste. Et ça me fait beaucoup penser à la méthode que Kaïla Rodrigue, docteure en psychologie, utilise avec ses clients.

Dans cet épisode, j’ai choisi de jaser avec elle pour qu’elle nous explique comment ses services fonctionnent. 

Qui sait, peut-être que sa méthode un peu moins conventionnelle te semblera familière ?! 😉

La méthode de Kaïla, mon âme sœur (presque) 

Est-ce que ça t’est déjà arrivé de rencontrer quelqu’un et de tout de suite trouver des points communs avec cette personne ? Pas des points communs banals du genre « on aime toutes les deux le chocolat, on est pareilles ! 🤩 », mais plus des points communs en lien avec la philosophie de vie, les valeurs, la vision du monde… 

En tout cas, c’est ce qui est arrivé quand j’ai rencontré Kaïla. 

C’est vrai, nous n’avons pas le même métier. Elle a été neuropsychologue pendant des années, et je suis orthophoniste. 

Mais, honnêtement, ce sont deux domaines qui se rejoignent bien. Toutes les deux, on est en relation d’aide. Toutes les deux, on travaille pour aider les enfants. Et toutes les deux, on a une méthode qui sort un peu de la norme.

Peut-être que quand tu entends ou lis le mot « neuropsychologue », tu imagines tout de suite un bureau, un professionnel, une évaluation, et un client. 📋 Tu imagines une personne qui va passer quelques heures avec ton enfant, et ensuite te dire ce qui ne va pas avec lui et ce qu’elle pourrait faire pour le « réparer ».

Peut-être que tu aimes cette approche, et que ça te convient.

Kaïla et moi, nous avons travaillé comme ça pendant plusieurs années. 

Évaluation, rédaction du rapport, attente pour un suivi. Évaluation, rédaction du rapport, attente pour un suivi. C’était comme une formule mathématique, comme une recette familiale dont on se sert depuis des générations sans trop se demander pourquoi on y met autant de clou de girofle. 🤔😅

Sauf que, tôt ou tard, on réalise que la méthode qu’on utilise depuis toujours n’est peut-être pas si infaillible que ça, finalement.

Pour Kaïla, c’est la naissance de son premier enfant qui l’a amenée à mettre en doute sa façon d’intervenir auprès des jeunes.

Elle a commencé à se questionner sur son travail, sur la rapidité avec laquelle on colle des diagnostics (des « étiquettes ») à des enfants, sur l’indisponibilité des services après les évaluations… 

Il y avait beaucoup de choses qui, pour elle, clochaient. 🔔 Des choses qui n’allaient pas, et qui pourraient être améliorées.

À l’époque, elle travaillait au privé, mais aussi dans une école primaire en tant que psychologue scolaire. Elle évaluait des enfants et posait un diagnostic.

Après ça, Kaïla ne savait plus trop quoi faire avec les enfants. Elle les mettait donc sur sa liste d’attente pour un suivi, tout en sachant qu’elle ne se rendrait pas à leur nom avant un an ou deux. Et, en attendant, elle envoyait l’enfant en thérapie.

Puis, quand ça se mettait à aller moins bien en thérapie, la thérapeute lui renvoyait l’enfant pour que Kaïla fasse une autre évaluation. La thérapeute se disait qu’il manquait sûrement une partie du puzzle, que l’enfant devait avoir un autre trouble non diagnostiqué.

L’enfant se faisait donc réévaluer, coller un deuxième diagnostic, et le cycle recommençait. Évaluation, thérapie, évaluation.

C’était comme jouer au ping-pong. Chaque professionnel se lançait la balle, back and forth. 

Pire que ça, Kaïla a réalisé que dans les classes de 6e année à l’école où elle travaillait, près de la moitié des élèves prenaient de la médication.

50%. Un enfant sur deux. 🤯

C’est énorme, surtout quand on prend en compte le fait que les statistiques disent qu’il devrait plutôt y avoir juste un ou deux enfants médicamentés par classe.

Là, c’était trop pour Kaïla.

Elle a donc cherché à modifier son approche. Elle a fait une formation en psychothérapie par le jeu, et elle a commencé à faire des évaluations affectives pour les enfants qu’elle voyait au privé. (Une évaluation affective, c’est un processus qui va en profondeur dans la personnalité de l’individu pour comprendre ce qui se cache derrière ses symptômes.)

Si tu vas faire un tour sur le site web de Kaïla, tu comprendras vite que ce n’est pas une psy comme les autres. Tu verras sûrement ressortir le mot « holistique » plusieurs fois, aussi. Je vais y revenir.

Maintenant, Kaïla offre de l’accompagnement aux parents pour qu’ils puissent aider leur enfant au quotidien. 

Hmm… Est-ce que c’est juste moi, ou ça ressemble à ce que je fais ? 😜

En fait, nos méthodes se ressemblent vraiment beaucoup. Au lieu de rencontrer chaque enfant un à la fois, on essaie de partager nos connaissances respectives au plus grand nombre de parents possible pour qu’ils intègrent nos stratégies dans la vie de tous les jours.

C’est souvent plus efficace, et ça permet aussi de réduire le temps d’attente avant d’obtenir une évaluation (qui, au final, n’apportera pas forcément une aide concrète à l’enfant).

Revenons aux masques à oxygène, juste pour un bref instant.

Imagine que les compagnies aériennes se mettaient ensemble pour changer le fameux message que j’ai mentionné en intro.

Dorénavant, au lieu d’encourager chaque passager à s’occuper de lui-même (et ensuite, des personnes vulnérables qui voyagent avec lui, comme les enfants et les personnes âgées), le message serait celui-ci :

En cas de dépressurisation de la cabine, les masques à oxygène tomberont automatiquement. Les hôtesses de l’air feront leur possible pour venir poser un masque à chaque passager.

Je ne sais pas si tu penses comme moi, mais personnellement, je ne serais pas trop rassurée par ce message.

Les hôtesses de l’air feront leur possible… ?! Ça veut dire qu’elles n’arriveront peut-être pas à aider tout le monde ? 😨

Je pense que pour mes prochains voyages, j’opterais pour des road trips

Vois-tu où je veux en venir ?

L’approche traditionnelle des psychologues et des orthophonistes veut que les professionnels rencontrent les enfants directement, un par un. 

Et à l’heure actuelle, les professionnels font leur possible, mais ils ne peuvent pas aider tout le monde. Résultat : les listes d’attentes s’allongent, et entretemps, les difficultés des enfants s’empirent.

Kaïla et moi, ce qu’on préconise, c’est une méthode qui ressemble beaucoup plus au message qu’on entend dans les avions. 

En cas de difficultés langagières, cognitives ou affectives chez votre enfant, les orthophonistes et les neuropsychologues vous accompagneront afin que vous soyez en mesure d’aider votre enfant à atteindre son plein potentiel.

C’est rassurant, parce que ça veut dire que personne ne se fait oublier. Personne ne traîne sur une liste d’attente sans savoir si son nom montera à la surface un jour. Personne ne se sent impuissant en voyant les difficultés de son enfant empirer à vue d’œil. Personne n’attend de revoir la neuropsy ou l’orthophoniste pour qu’elle « règle » les nouveaux problèmes qui surviennent avec son enfant.

Non, les services viennent rapidement. 

Ils sont efficaces.

Ils aident à long terme.

Une vision holistique, est-ce que c’est un truc vaudou ?

Non, mais j’avoue que c’est un mot qui donne une drôle de vibe !

Si on regarde la définition du dictionnaire Larousse, on dit que ce mot signifie « qui relève de l’holisme, qui s’intéresse à son objet dans sa globalité. »

Bon. Première partie de la définition, on oublie ça. Ça n’aide pas. 🙄

Mais…

La deuxième partie de la définition est intrigante.

Dans le cas de Kaïla, elle ne s’intéresse pas à un objet, mais bien à une personne. Un enfant.

Kaïla s’assure de voir l’enfant dans sa globalité, dans son ensemble. Elle ne se concentre donc pas seulement sur un aspect de ses capacités ou de sa personnalité. Elle ne regarde pas juste le langage, la cognition ou le côté affectif. Elle regarde tout. Tout, tout, tout.

Sans entrer trop dans les détails, Kaïla m’a expliqué qu’elle a créé une méthode pour explorer tous les aspects d’un enfant. Elle l’appelle la méthode des 3 cerveaux.

En premier, c'est le cerveau qui se trouve dans notre tête (la maturation neurologique). Ensuite viennent le cœur (la maturation affective), puis, en troisième lieu, le microbiote (l’équilibre du ventre). Tous ces cerveaux sont liés entre eux, et s’il y a un déséquilibre dans l’un ou dans plusieurs des cerveaux, ça crée des symptômes.

(Et, soyons honnêtes : il y a toujours un déséquilibre quelconque. On est imparfaits.)

Mais souvent, ce qui arrive, c’est qu’on regarde juste les symptômes.

Un enfant fait des crises ? On ne cherche pas à comprendre pourquoi, on veut juste que ça arrête.

D’ailleurs, dans l’épisode 56, j’ai mentionné 4 comportements « indésirables » qui sont souvent associés aux difficultés langagières. 

Sans regarder ce qui se cache en dessous de ces comportements, on pourrait penser qu’on a un enfant colérique, difficile, antisocial… Et pourtant !

Quand on se concentre juste sur la pointe de l’iceberg, on manque le big picture

Facilement, on peut penser que notre enfant a besoin de médication. Facilement, on peut chercher à avoir un diagnostic rapide. Facilement, on peut passer une soirée à faire des recherches sur Internet pour savoir comment gérer les crises de notre enfant. 

Mais, en réalité, est-ce que le vrai problème, ce sont les crises ? Ou est-ce que les crises sont plutôt une manifestation de quelque chose d’autre, peut-être de plus grave encore ? 🤔

Matière à réflexion…

Pendant que tu penses à tout ça, je te conseille de regarder cette vidéo, dans laquelle Kaïla explique (vraiment mieux que moi !) la méthode des 3 cerveaux. 

Quand les mots « neuropsychologue » et « orthophoniste » riment avec « détective »

Dans son célèbre roman Une étude en rouge, Sir Arthur Conan Doyle a écrit quelque chose qui semble évident, mais qu’on a parfois tendance à oublier.

Il a dit : « Chercher une explication avant de connaître tous les faits est une erreur capitale. Le jugement s’en trouve faussé. »

Bien sûr, dans le contexte du roman, cette citation a un lien avec une enquête. Les orthophonistes et les neuropsychologues, on n’enquête pas.

À moins que… 😯

En fait, je dirais qu’on joue parfois le rôle d’un détective. Le but de notre enquête, c’est de comprendre ce qui se passe réellement avec l’enfant. 

Par exemple, si un parent mentionne un problème vague comme « mon enfant fait toujours des crises », Kaïla pose des questions. Elle cherche à obtenir des informations concrètes, des exemples du quotidien. Elle demande au parent de lui raconter la dernière crise, de lui expliquer en détail comment ça s’est passé. 

Ensuite, quand Kaïla a tous les faits, elle cherche une explication

Puis, Kaïla aide le parent. Elle lui partage son explication, et elle lui montre comment il peut guider son enfant vers un autre chemin que celui de la crise.

Moi aussi, dans le cadre de mes programmes d’accompagnement pour les parents, j’utilise cette méthode. Je pose des questions, je demande des exemples du quotidien, je cherche tous les faits

Donc oui, en tant qu’orthophoniste ou neuropyschologue, on enquête. Je pense qu’Arthur Conan Doyle serait fier. 🙌

L’accompagnement parental, est-ce que c’est pour tout le monde ?

Oui, mais c’est plus facile pour certains.

La méthode d’intervention classique incite les parents à dire : « Voici mon enfant. Je veux que tu t’en occupes pour que, quand je vais revenir, le problème soit réglé. »

(OK, la plupart des parents ne disent pas vraiment ça, mais je suis sûre que certains le pensent 一 pas parce qu’ils veulent se décharger du problème, mais parce qu’ils sont débordés !).

La méthode d’accompagnement parental, quant à elle, incite les parents à regarder vers l’intérieur. Au lieu de penser que le problème réside chez leur enfant et seulement chez leur enfant, ils acceptent de prendre une part de la responsabilité.

Ils réalisent que leur façon d’interagir avec leur enfant a un énorme impact, autant sur son langage que sur leur relation parent-enfant.

Disons que ça prend de l’humilité. Ça prend un parent qui est prêt à piler sur son orgueil, à sortir sa loupe, et à chercher ses bobos. Ça prend un parent qui accepte de parler de ses peurs, de ses blessures du passé, de ses attentes face à son enfant.

Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.

Certains ne veulent pas creuser dans leur for intérieur pour identifier leurs points faibles. J’avoue, ce n’est pas agréable.

Mais c’est super important.

N’oubliez pas : posez le masque sur votre visage AVANT de porter secours aux personnes à côté de vous.

7 bienfaits de l’accompagnement parental

En jasant, Kaïla et moi avons identifié (minimum) 7 bienfaits de l’accompagnement parental. Tu es prête ? 😄

1. L’enfant a de l’aide rapidement.

Pas de liste d’attente, pas d’évaluation qui identifie le bobo sans le régler, pas de rendez-vous aux 2 semaines qui ne reviennent jamais assez vite… Non, en aidant le parent en premier, l’enfant se fait aider plus rapidement. 

2. Le parent comprend ce qui se passe avec son enfant.

Le parent ne se sent pas démuni chaque fois qu’un nouveau problème survient. Et, let’s face it, les problèmes, il y en a toujours. 

Quand le parent se fait accompagner pour aider son enfant, il réalise qu’il est capable de gérer les situations. Il a déjà tous les outils pour le faire.

3. Les résultats se voient plus rapidement.

Un rendez-vous en orthophonie ou en neuropsychologie aux 2 semaines, c’est un peu comme si tu souffrais de diabète, mais que tu pouvais juste avoir une injection d’insuline 2 fois par mois. Les jours où tu reçois ton injection, tu te sens bien. Ça se passe bien. Tout va bien.

Mais, là, le temps passe, et les effets disparaissent. Tu as vraiment besoin d’une injection, mais tu dois attendre ton prochain rendez-vous chez le médecin.

Ouais… Ce serait pas mal dangereux ! 😬

Alors, pourquoi est-ce qu’on fait la même chose quand ça concerne le langage ou la santé mentale ? On n’accepterait jamais d’avoir une injection d’insuline toutes les 2 semaines pour le diabète, donc pourquoi est-ce que c’est différent quand on parle d’orthophonie ou de neuropsychologie ?

Quand on fait du diabète et qu’on a besoin d’injections d’insuline, on se fait montrer par une infirmière comment les faire par soi-même (ou, dans certains cas, c’est un proche aidant qui s’en occupe). De cette manière, les injections peuvent avoir lieu chaque jour, et même plusieurs fois par jour, selon les besoins !

Pareillement, l’accompagnement parental permet au parent « d’injecter » de bonnes pratiques dans la vie de son enfant. Le parent n’a pas besoin d’attendre que quelqu’un d’autre s’en occupe. Il apprend comment le faire par lui-même, et il peut donc aider son enfant chaque jour, plusieurs fois par jour. 💪

4. Le parent connaît bien son enfant, et il trouve parfois des solutions auxquelles le professionnel n’avait pas pensé.

C’est vrai ! En tant qu’orthophoniste ou neuropsy, on a une boîte d’outils qu’on suggère aux parents. Mais, dans certains cas, le parent nous arrive avec un autre outil, un outil tout aussi efficace. Ça fonctionne super bien !

En plus, le parent se sent impliqué. Il est impliqué. 

Il est impliqué parce qu’on on ne lui dit pas : « Voici la situation, et voici ce que tu devrais faire. »

Non, on dit plutôt : « Voici la situation. Qu’est-ce que tu penses que tu peux faire ? ».

Puis, on trouve des solutions ensemble.

Le travail d’équipe, c’est winner. 🏆

5. L’accompagnement parental vient solidifier la relation parent-enfant.

Quand Kaïla rencontre les parents, plusieurs d’entre eux lui disent qu’ils ont une bonne relation avec leur enfant. Ils lui disent qu’ils s’aiment, qu’ils passent du temps ensemble, qu’ils sont attachés l’un à l’autre…

Et c’est bien beau, tout ça, mais une relation parent-enfant parfaite, ça n’existe pas. Il y a toujours du travail à faire.

Kaïla aide les parents à faire ce travail, et à continuer de le faire, pour que leur relation avec leur enfant grandisse. Juste ça, ça peut avoir un énorme impact sur leur quotidien avec leur enfant.

6. Les résultats ne sont pas superficiels.

Kaïla a donné un exemple que j’ai vraiment aimé.

Si tu as un pommier à la maison et que tu souhaites qu’il produise de belles pommes rouges, que vas-tu faire ?

Est-ce que tu vas aller coller des pommes aux branches de ton arbre ? Ou, autre option : est-ce que tu vas aller colorier les jeunes pommes qui sont encore vertes pour qu’elles soient rouges ? 

Voyons donc ! Ce serait ridicule. 😂

Tu sais bien que si tu fais ça, ça ne changera rien au fait que les pommes que produit ton pommier sont inexistantes, ou pas encore mûres. Peut-être que superficiellement, ça aurait l’air comme si tout est beau et parfait, mais en réalité, ce serait loin de l’être.

Pour avoir de belles pommes rouges, tu vas devoir travailler la terre et les racines pour que l’arbre soit fort et qu’il puisse produire de bons fruits par lui-même.

De la même façon, l’accompagnement parental permet d’aller travailler en profondeur, de ne pas rester dans le superficiel. 

Si ton enfant fait des crises, il y a sûrement une raison. Peut-être que c’est à cause qu’il n’arrive pas à se faire comprendre par les autres, ou peut-être que c’est parce qu’il fait de l’anxiété face au changement.

Il y a toujours une raison sous-jacente. 

Kaïla et moi, on aide les parents à la trouver. 🕵️‍♀️

7. Les changements que fait le parent ont un impact sur toute la famille.

Est-ce que les connaissances que le parent apprend pendant l’accompagnement parental disparaissent une fois qu’elles ont été mises en pratique ?

Pas du tout !

Les trucs, les stratégies et les connaissances qui sont acquis pendant l’accompagnement, ça reste. Si le parent a d’autres enfants, il peut utiliser ce qu’il a appris pour les aider, eux aussi. 

Et, dans le cas de l’accompagnement avec Kaïla, puisque ça concerne un travail psychologique qui est fait sur le parent, toute la famille peut en bénéficier.

Peut-être que le parent a la mèche plus longue, ou il a plus confiance en ses capacités, ou il est moins sur la défensive. 

Quoi qu’il en soit, les résultats sont évidents, et ils peuvent avoir un effet positif sur tous ceux qui côtoient étroitement cette personne. 🥰

Que retenir de cet épisode ? 

Ce que tu peux retenir, c’est que l’accompagnement parental (ainsi qu’une vision holistique) est bénéfique tant pour le parent que pour l’enfant.

Autre chose à garder en tête, c’est l’importance d’être prêt à s’aider soi-même pour pouvoir aider quelqu’un d’autre. 

Je l’ai mentionné souvent, mais on met notre masque à oxygène en premier, et ensuite, on aide notre enfant à mettre le sien. Ce n’est pas égoïste. Ce n’est pas ridicule.

C’est indispensable. 😉

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Dans cet épisode, Lorianne Lacerte, orthophoniste, parle avec Kaïla Rodrigue, docteure en psychologie, concernant les bienfaits de l’accompagnement parental pour aider les parents à voir au-delà des symptômes et des diagnostics de leur enfant.
Dans cet épisode, Lorianne Lacerte, orthophoniste, parle avec Kaïla Rodrigue, docteure en psychologie, concernant les bienfaits de l’accompagnement parental pour aider les parents à voir au-delà des symptômes et des diagnostics de leur enfant.
Dans cet épisode, Lorianne Lacerte, orthophoniste, parle avec Kaïla Rodrigue, docteure en psychologie, concernant les bienfaits de l’accompagnement parental pour aider les parents à voir au-delà des symptômes et des diagnostics de leur enfant.