Il y a quelques semaines, j’ai mis une publication sur mon compte Instagram d’entrepreneure.
(Au cas où tu ne le savais pas, j’ai 2 comptes Instagram : un compte sur l’orthophonie (@lorianne_orthophoniste), et un compte sur l’entrepreneuriat (@lorianne.lacerte). Si ce n’est pas déjà fait, go check it out ! 😉)
Bref… Dans cette publication, je partageais une idée à laquelle je réfléchis beaucoup ces temps-ci. Voici la publication, si ça t’intrigue :
Donc oui, c’est vrai que je crois à l’accompagnement parental.
Mais, d’un autre côté, je ne fais pas des annonces de télé-achats. Je ne suis pas Oncle Tom ni l’acteur dans les publicités de ShamWow.
Oui, je prêche pour ma paroisse. Mais je ne prétends pas que l’accompagnement parental est ✨ LA SOLUTION ✨ pour tous les parents qui s’inquiètent concernant le langage de leur enfant.
Je veux plutôt que les parents et les autres orthophonistes sachent que c’est UNE solution. Que l’accompagnement parental, c’est une possibilité qui mérite d’être explorée. Une possibilité parmi plusieurs autres.
Et c’est de ça que j’ai voulu parler aujourd’hui dans cet épisode. J’avais envie de jaser de possibilités, et de te partager 3 messages importants que je ne mentionne pas assez souvent.
Sans plus tarder, allons-y ! 😄
Pour moi, l’accompagnement parental est plus efficace que les interventions classiques en orthophonie.
Ça, c’est mon opinion. Et comme je viens de le mentionner, je ne veux pas imposer cette opinion sur qui que ce soit. Je n’essaie pas de dire que toutes les orthophonistes du monde entier devraient à tout prix se « convertir » à cette méthode.
Par contre, l’accompagnement parental fait quand même partie de ma mentalité en tant que professionnelle. « Lorianne Lacerte » et « accompagnement parental », ça ne rime pas, mais ça va ensemble.
Et toi, ta mentalité, c’est quoi ? 🤔
Si, comme moi, ton domaine de pratique est régi par un ordre professionnel, peut-être que tu te sens un peu « pognée ». Comme si toutes ces règles et interdictions briment ta liberté et t’empêchent de travailler de la manière qui te plairait.
Mais, ça, c’est faux.
OK, ça se peut que tu ne puisses pas intervenir exactement de la façon que tu voudrais, mais ça ne veut pas dire que tu dois fermer tes yeux aux possibilités.
Parce que des possibilités, il y en a. Suffit de savoir les chercher ! 🤓
Donc, mon premier message pour toi, c’est que c’est POSSIBLE de changer ta mentalité. C’est POSSIBLE de façonner ta pratique pour qu’elle représente mieux tes valeurs et ton vécu, tout en respectant les balises de ton ordre. C’est POSSIBLE d’être efficace ET d’avoir du fun en suivant les règles.
Ne te limite pas aux méthodes qui existent déjà. Tu peux créer des services à ton image, des services qui te représentent et qui te distinguent des autres.
C’est POSSIBLE.
Il faut juste que tu sois prête à explorer les possibilités, et à aller plus loin encore. Peut-être que, initialement, ton idée ne sera pas réaliste. Ça se peut.
Moi, j’ai toujours des idées irréalistes. 😂 Mais je ne m’arrête pas là. Je me dis : « OK, c’est vrai que telle ou telle méthode n’est pas faisable, mais comment est-ce que je peux la modifier pour qu’elle le soit ? ».
Justement, ça me mène à mon deuxième message.
L’accompagnement parental, ce n’est pas pour tout le monde.
Donc, si je rencontre un parent qui ne veut pas essayer cette méthode, ce n’est pas grave.
Je ne me fâche pas, et je ne les force pas.
Mais j’encourage tout le monde, tant les parents que les intervenants, à se poser cette question : vers où est-ce que je veux aller ?
Qu’est-ce qui te convient ? Est-ce que l’approche traditionnelle te convient ? Est-ce que t’es bien là-dedans ? Est-ce que ça répond à tes besoins ? Si oui, parfait ! Continue comme ça. 😊
Mais si c’est non… S’il y a des aspects de l’accompagnement parental et des interventions traditionnelles que tu n’aimes pas, demande-toi ce que tu aimerais vraiment.
Dans un monde idéal, sans limite, que voudrais-tu ?
Prends le temps de réfléchir, prends du recul. Dans un monde sans barrière, sans cadre, sans règle, sans patron, sans rapports à écrire, sans statistiques et heures à compiler… Au final, que voudrais-tu ?
Que ferais-tu ? Qu’est-ce que tu mettrais en place ?
Quand tu fais du brainstorming, oublie les contraintes. Pense à ce que tu aimerais, à ce que tu voudrais pouvoir accomplir, et une fois que tu as une idée claire et précise, ajoute les barrières. Comme j’ai mentionné tantôt, sois prête à explorer les possibilités. Ne les jette pas à la poubelle parce qu’elles sont « irréalistes ». Arrange-toi plutôt pour qu’elles deviennent réalistes !
Et qui sait ? Tu trouveras sûrement une façon d’ajuster ton idée pour qu’elle corresponde aux attentes qui te sont imposées, sans pour autant mettre de côté ta vision et ton identité ! Win-win ! 😎
Quand je parle d’invisibilité, je ne parle pas d’un superpouvoir. Je parle de réseaux sociaux.
Dans notre société, et surtout quand on offre nos services au public et qu’on veut se faire connaître, on se met une pression constante d’être présent, visible, actif.
Moi-même, je me suis mis cette pression pendant des années.
Et, franchement, je commence à être tannée. 😤
Je n’ai pas envie de créer pour créer, de publier par peur de perdre mon audience.
Donc, dorénavant, je m’enlève cette pression. Si tu me suis sur les réseaux sociaux, prépare-toi à ce que je vienne et que je parte par vagues.
Je vais être présente quand j’aurai quelque chose de pertinent à dire, quand je serai inspirée, quand je sentirai que mon message peut être utile.
Ça se peut que je publie 4 ou 5 publications dans l’espace de quelques jours seulement, et ça se peut que pendant les prochaines semaines, ce soit le silence radio.
Je veux que le désir de développer et de partager soit là, naturellement. Quand c’est artificiel, je trouve que ça paraît. Justement, j’ai relu certains textes que j’ai écrits quand j’étais fatiguée et que ça ne me tentait pas, mais que je pensais ne pas avoir le choix. J’ai relu ces textes et devine quoi ? C’était vraiment plate à lire. 🤣
Je vais donc miser sur la qualité plutôt que sur la quantité, parce que je ne veux pas être impertinente et plate. J’ai envie d’être inspirante, aidante et utile.
Alors, qu’en penses-tu ? Ensemble, on se donne le défi de suivre notre niveau d’énergie et nos vagues d’inspiration ? 🙌
Parce que oui, c’est correct d’être invisible, des fois. 😌
Des projets, j’en ai toujours !
En voici 2 qui m’animent beaucoup ces temps-ci (parmi d’autres, bien sûr) :
J’ai la chance d’avoir de bonnes amies qui sont intervenantes en stimulation du langage, et on se parle souvent.
Je connais donc assez bien les défis et les besoins de ces intervenantes, et je suis aussi au courant de ce qui ne leur a pas été enseigné dans leur formation au Cégep.
Mes amies, qui sont super compétentes et allumées, sentent malheureusement qu’elles sont limitées par ce qu’elles ont le droit de faire, mais aussi par leurs connaissances.
Et, oui, je sais que beaucoup d’intervenantes sont encadrées par des orthophonistes, mais j’ai envie d’aller plus loin que ça. J’ai le goût de prendre toutes les connaissances que j’ai accumulées pendant toutes les formations que j’ai suivies, et de les leur expliquer.
Je veux partager mes connaissances pour que ces intervenantes puissent être encore plus efficaces dans leurs interventions. Je veux qu’elles sachent pourquoi telle mesure est indiquée dans le plan d’intervention d’un enfant, pas qu’elles l’appliquent parce que c’est leur travail et que l’orthophoniste leur dit de faire ça comme ça. Je veux ouvrir le dialogue entre les orthophonistes et les agentes de stimulation du langage. Je veux qu’elles puissent avoir des discussions plus profondes entre elles, et que les intervenantes sentent qu’elles peuvent partager leurs suggestions aux orthophonistes.
Bref, je trouve que ces intervenantes sont tellement importantes et utiles dans notre écosystème de stimulation du langage et d’intervention en orthophonie. D’ailleurs, j’offre déjà une formation qui s’appelle Aider plus, aider mieux et qui s’adresse aux intervenantes en stimulation du langage.
Par contre, cet automne, je vais offrir des mini formations sur des sujets précis, comme le discours, l’accès lexical, la lecture interactive enrichie, etc. En fait, j’ai déjà parlé à Pascal Lefebvre (le créateur de la lecture interactive enrichie) de cette approche dans l’épisode 42 du podcast, et je le reçois très prochainement pour parler des comptines interactives enrichies. J’ai bien hâte de te présenter ça !
Actuellement, j’offre de l’accompagnement professionnel pour des orthophonistes, des ergothérapeutes, des nutritionnistes, des psychoéducatrices, etc.
Pour le moment, cet accompagnement n’a pas été conçu spécifiquement pour les intervenantes en stimulation du langage, mais bientôt, ça va changer. Je souhaite accompagner les intervenantes à développer des compétences professionnelles, mais aussi à se faire connaître, à promouvoir leur service et à mieux gérer leur entreprise lorsqu’elles sont au privé.
Je travaille sur ce projet. Quand ce sera officiel et que tu pourras t’inscrire, je t’aviserai (surtout si tu reçois mon infolettre, wink wink 😉) !
Quel était le but de cet épisode improvisé et spontané ?
C’était de t’inspirer (est-ce que j’ai réussi ?) et de te partager certaines de mes réflexions du moment.
Oh, et avant que j’oublie ! J’ai une nouvelle excitante à partager : ce mois-ci, le podcast a atteint 58 000 téléchargements ! 😲🎉
Je n’aurais jamais pensé me rendre jusque-là quand j’ai commencé à m’asseoir devant mon micro il y a presque 3 ans. Je suis remplie de gratitude envers toi, pour ton écoute et pour ta présence, donc merci d’être là ! N’hésite surtout pas à partager le podcast si le cœur t’en dit, que ce soit un épisode en particulier ou une saison complète. 😊
Sur ce, on se retrouve dans 2 semaines ! 😁
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