Épisode 73

Planifier la suite... autrement

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Lorianne Lacerte - Icône - Apple podcastÉcoutez sur Spotify

On arrive à la fin de la première saison du podcast Autrement  (WOOHOO !!!) et, pour moi, c’est un moment charnière.

J’ai envie de prendre une pause, de respirer un peu, de regarder derrière pour mieux choisir ce qui s’en vient.

Dans cet épisode, je t’emmène avec moi dans cette réflexion de fin de saison, pour t’aider toi aussi à faire le point sur ton année et à planifier la suite… autrement.

Retour sur la première saison

Après 73 épisodes et plus de 9 000 téléchargements, j’avais envie de prendre un moment pour dire merci. Merci d’être là, d’écouter, de partager et de faire vivre ce projet-là depuis avril 2024. C’est fou de voir à quel point un podcast aussi niché peut rassembler une communauté aussi engagée.

Certains épisodes ont particulièrement résonné — comme celui où je parle de la décision stratégique qui m’a menée à l’échec, ou ceux sur la rentabilité et la posture professionnelle. Mais au-delà des chiffres, ce qui me touche le plus, c’est de savoir que mes réflexions accompagnent d’autres professionnel·les dans leur propre cheminement.

Pourquoi parler de planification stratégique maintenant ?

La fin de l’année, c’est souvent le moment où on prend un pas de recul. On regarde ce qu’on a accompli, ce qu’on a laissé de côté, et ce qu’on a envie de bâtir pour la suite. De mon côté, j’avais envie de te parler de planification stratégique parce que c’est exactement ce dont j’ai eu besoin dernièrement : remettre un peu d’ordre dans mes idées, retrouver du sens et de la clarté.

Chaque année, on voit passer une tonne d’ateliers et d’outils pour faire son bilan. Mais au fond, ce qui compte, ce n’est pas de suivre un modèle parfait : c’est de trouver une façon de planifier qui te ressemble, qui te redonne de l’énergie au lieu de t’en enlever.

C’est ce que j’ai envie d’explorer ici : comment planifier autrement, sans pression, avec lucidité et bienveillance. Parce qu’on mérite tous et toutes de terminer l’année en se sentant fier·es de ce qu’on a fait, pas épuisé·es par les tâches qu’on n’a pas pu cocher.

Faire le bilan autrement

Avant de plonger dans de nouveaux objectifs, il y a un arrêt important à faire : le bilan. Mais pas le bilan froid et rigide qu’on redoute souvent. Pour moi, un vrai bilan, c’est d’abord une célébration.

C’est le moment de reconnaître tout ce qu’on a accompli, même ce qui n’était pas prévu : les apprentissages, les rencontres, les ajustements. Oui, les chiffres ont leur place — ils nous donnent un portrait concret de notre progression —, mais ils ne disent rien de notre valeur.

Je crois profondément qu’un bon bilan mélange le rationnel et l’intuitif : d’un côté, les données et les résultats ; de l’autre, la croissance personnelle, la confiance qu’on a gagnée, la clarté qu’on a trouvée. C’est en combinant les deux qu’on comprend vraiment où on en est et qu’on peut planifier la suite avec plus de sens.

Quand la planification s’essouffle

Je vais être honnête : cet automne, j’ai perdu le fil. Entre les conférences, les voyages, le déménagement et la vie de famille, j’ai complètement mis de côté ma planification du dernier trimestre. J’avançais un peu au jour le jour, sans direction claire. Et finalement, je me suis rendu compte que je n’avais plus envie de m’asseoir pour travailler.

Pour moi, c’est toujours un signal fort. J’adore mon travail, mes projets me passionnent, mais quand la motivation s’éteint, c’est rarement un manque d’envie : c’est un manque de vision. J’avais besoin de me recentrer, de savoir où j’allais, pourquoi je faisais les choses.

C’est là que la planification redevient essentielle : pas pour se mettre de la pression, mais pour retrouver du sens. Quand on sait où on va, chaque petite action reprend de la valeur.

Avancer, même sans tout terminer

Je sais qu’en fin d’année, on a tendance à regarder ce qui reste sur notre liste et à se dire qu’on n’y arrivera jamais. Mais avancer, ce n’est pas toujours tout cocher ; c’est continuer d’avancer, un pas à la fois, même si tout n’est pas terminé.

Par exemple, j’ai un gros projet que je n’ai pas pu finaliser comme prévu. Et c’est correct. Ce que j’ai appris, c’est qu’il vaut mieux savoir quelle est la prochaine « grosse roche » (le prochain grand objectif concret) que de se culpabiliser de ne pas avoir tout fini.

Et puis, il y a aussi les objectifs de maintien : mettre à jour un site web, revoir ses articles, entretenir ce qui fonctionne déjà. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est ce qui garde une pratique vivante et solide. Ces moments plus calmes permettent souvent de mieux préparer les grandes étapes qui viendront ensuite.

L’important, c’est de rester en mouvement, sans se juger. Parce qu’au fond, planifier autrement, c’est aussi accepter que la progression compte plus que la perfection.

Le party de planification : célébrer et planifier ensemble

J’avais envie de clore l’année différemment : pas avec un tableau Excel froid ou un agenda trop structuré, mais avec un vrai moment de célébration. Et c’est comme ça qu’est née l’idée du party de planification.

Le 19 décembre, on va se retrouver pour faire ensemble un bilan et une planification tout en douceur — trois heures pour célébrer ce qu’on a accompli, réfléchir à nos apprentissages et tracer les grandes lignes de la suite. Pas de pression, pas de comparaisons : juste un espace pour respirer, clarifier et repartir inspirée.

J’ai envie que ce soit rassembleur, joyeux, humain. Parce qu’on n’a pas toujours un party de bureau ou une équipe autour de nous pour souligner tout ce qu’on a fait dans l’année. Ce moment-là, c’est notre façon à nous de le faire : célébrer le chemin parcouru et planifier la suite… autrement.

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