
Tu as sans doute vu passer le Cabinet des curiosités dans les dernières semaines : cet immense projet collaboratif qui a réuni plus d’une centaine d’entrepreneur·es et de créateur·rices autour d’une même mission – offrir des ressources concrètes, utiles et inspirantes à la communauté des travailleurs autonomes.
J’y ai participé avec beaucoup d’enthousiasme, et même si j’en ai parlé souvent sur mes réseaux et dans mes infolettres, aujourd’hui, j’avais envie de t’amener un peu plus loin. Parce qu’au-delà de ce qu’on voit – les visuels, les ventes, les publications – il y a tout ce qu’on ne voit pas : les réflexions, les rencontres, les remises en question, et les apprentissages.
Dans cet épisode, je te partage l’envers du décor : comment je me suis retrouvée dans cette aventure, ce que ça représente concrètement, et les leçons que j’en retire. Je te dis aussi si je le referais l’année prochaine (OUI, mais avec quelques ajustements). 😉
Avant de te parler de mon expérience, prenons un instant pour situer le contexte. Le Cabinet des curiosités, c’est bien plus qu’un simple événement : c’est un véritable écosystème de partage entre entrepreneur·es passionné·es, créatif·ves et curieux·ses.
L’idée vient d’Alexe Martel et Charles Davignon, qui ont imaginé un immense bundle regroupant des petits produits numériques destinés aux entrepreneur·es en ligne, aux infopreneur·es et aux solopreneur·es. Le principe ? Pendant une période limitée, les participant·es peuvent se procurer des dizaines d’outils pratiques à un prix symbolique.
Chaque ressource est pensée pour être actionnable en moins de deux heures, ce qui rend le tout à la fois accessible et concret. On y trouve des gabarits, des mini-formations, des outils marketing, des idées de contenu, des ressources d’organisation… bref, une mine d’or pour celles et ceux qui bâtissent leur entreprise au quotidien.
Mais au-delà du format, c’est surtout l’esprit du projet qui fait la différence : une mise en commun des forces et une volonté de créer ensemble, dans un climat bienveillant et inspirant.
Cette année, plus de 500 candidatures ont été déposées, et 124 produits ont finalement été retenus.
Quand j’ai vu passer l’appel à candidatures, j’ai tout de suite senti que je voulais en faire partie. L’an dernier, je n’étais pas prête : je n’avais pas encore de produit spécifiquement conçu pour les professionnel·les ou les entrepreneur·es. Mais cette année, oui.
J’ai donc soumis deux idées :
« Visible et conforme », c’est un amalgame de deux outils que j’avais déjà créés :
En combinant les deux, j’ai voulu offrir quelque chose de complet, concret et sécurisant : une ressource qui aide à se rendre visible tout en respectant son cadre professionnel.
Une fois ma candidature acceptée, tout s’est enchaîné rapidement ! Dès que j’ai reçu le fameux courriel « Top secret » m’annonçant que mon produit avait été retenu, j’ai su que j’étais sur le point de plonger dans une aventure intense, mais tellement stimulante.
Et même si ça demandait du temps et de l’ajustement, je sentais déjà que cette expérience allait m’apporter beaucoup plus qu’un simple lancement de produit.
Participer à un projet comme le Cabinet des curiosités, c’est à la fois excitant, inspirant… et exigeant ! Derrière la belle vitrine qu’on voit sur les réseaux, il y a énormément de travail, de coordination et d’énergie investie.
Quand je dis que ça demande du temps, je ne parle pas seulement de la création du produit. Il y a tout le reste :
On y partageait nos visuels, nos stratégies, nos questionnements… et même nos doutes. C’était une vraie fourmilière d’idées ! J’essayais d’être présente le plus possible, parce que c’est là que la magie opérait : dans les échanges, les collaborations, les encouragements entre participant·es.
Le Discord, c’était un peu notre quartier général. On y retrouvait des centaines d’entrepreneur·es passionné·es, prêts à partager leurs idées, à demander des avis, ou simplement à célébrer les petites victoires du quotidien.
À l’approche de la vente, on a aussi eu droit à une semaine spéciale : la Galerie des raccourcis, une série de mini-conférences où chaque participant·e pouvait partager son expertise.
J’y ai présenté une conférence en duo avec Karine Ruel, et ça, c’était tout un honneur ! Mais trouver le bon angle, créer la présentation, rédiger la feuille de notes pour les participant·es, répéter ensemble… C’était une belle dose d’organisation et d’adrénaline.
Heureusement, je ne faisais pas tout seule ! Mes adjointes, Josée et Charlotte, qui travaillent en coulisses – ont fourni une aide précieuse. Elles se sont occupées du montage des entrevues, de l’envoi des courriels aux invité·es, des carrousels pour les réseaux, de la mise en ligne du contenu, etc.
Sans leur aide, ça aurait été impossible de tout mener de front. Et même si ça représente un coût, pour moi, c’est un investissement qui en vaut largement la peine.
Quand j’ai reçu la confirmation que mon produit était sélectionné, j’ai tout de suite su que je voulais m’impliquer à fond. Oui, c’était un engagement de temps, d’énergie et de ressources… mais aussi une occasion en or de faire rayonner mon travail autrement.
Mon premier objectif, c’était clairement la visibilité.
Le Cabinet rassemblait une immense communauté, autant au Québec qu’en Europe, et je voyais là une belle opportunité de me faire connaître d’un nouveau public.
Je savais que des milliers de personnes allaient découvrir les produits proposés, dont le mien. Et même si ce n’était pas certain que tout le monde allait s’y attarder, le simple fait de faire partie du lot me permettait d’être vue, entendue, reconnue.
C’est un peu comme si on m’offrait une scène devant des milliers d’entrepreneur·es passionné·es : à moi d’en profiter pour me présenter et montrer ce que j’ai à offrir.
Mon deuxième objectif, c’était de bâtir ma crédibilité comme coach d’entrepreneur·es.
Le fait que mon produit ait été retenu parmi plus de 500 candidatures me donnait déjà une belle légitimité.
Et le fait d’avoir été invitée à donner une conférence, dans un groupe restreint de participant·es, c’était encore plus valorisant.
Je voyais cette participation comme un sceau de confiance : une reconnaissance du sérieux de mon travail et de la pertinence de mes approches.
Mais au-delà de la visibilité et de la reconnaissance, ce qui m’a le plus marquée, c’est la richesse des rencontres.
J’ai eu la chance d’échanger avec des entrepreneur·es incroyables, d’apprendre de leurs expériences, de découvrir leurs univers.
Ces discussions m’ont inspirée, motivée et donné envie de collaborer davantage. Certaines de ces connexions deviendront peut-être des collaborations futures — ou simplement des amitiés précieuses.
Et c’est ça, pour moi, la plus grande richesse d’un projet collaboratif : la communauté, les échanges vrais, les gens passionnés derrière chaque produit.
C’est souvent la première question qu’on me pose : « Est-ce que ça vaut la peine financièrement de participer à un projet comme ça ? »
Et la réponse honnête, c’est… pas vraiment, du moins pas de la façon qu’on imagine.
Je n’ai aucun problème à en parler ouvertement : j’ai réalisé 13 ventes du bundle. Chaque vente rapportait une commission fixe de 100 $, plus des petits bonus, ce qui représente un total d’environ 1 800 $.
Mais bien sûr, ce montant ne reste pas entièrement dans mes poches. Entre la rémunération de mon équipe, la production du contenu, les montages, la mise en ligne des podcasts et les nombreuses heures investies, une bonne partie s’envole rapidement.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’un projet de cette ampleur demande beaucoup plus de ressources qu’on le pense. Et même si les ventes directes ne couvrent pas tout, j’étais pleinement consciente de ça dès le départ. Mon objectif n’était pas de faire un profit immédiat.
Là où j’ai réellement gagné, c’est ailleurs :
Ce sont des retombées qu’on ne peut pas chiffrer à court terme, mais qui, à long terme, font toute la différence.
Oui, j’ai investi du temps, de l’énergie et de l’argent. Mais si je regarde l’ensemble du parcours, le bilan est positif.
Le Cabinet m’a permis d’élargir mes horizons, d’apprendre à mieux me positionner et de consolider ma présence dans un réseau riche et bienveillant.
Participer au Cabinet des curiosités a été une expérience extrêmement formatrice. J’en ressors avec une tonne d’apprentissages, autant sur le plan stratégique que personnel. Et si je devais recommencer demain matin, je garderais les mêmes intentions… mais avec quelques ajustements.
J’ai voulu bien faire, être présente partout, donner le maximum. J’ai donc créé beaucoup (trop) de contenu dans une période très courte : épisodes de podcast, extraits vidéos, carrousels, publications, entrevues… tout ça concentré sur une seule semaine.
Sur papier, c’était une belle stratégie. Mais dans la réalité, plusieurs de ces contenus se sont perdus dans le flot d’informations, simplement parce qu’il y en avait trop à la fois — autant de mon côté que de celui des autres participant·es.
Dès le départ, j’avais défini mes priorités : la visibilité, la crédibilité, et les connexions humaines.
Et heureusement, ces trois objectifs ont été atteints.
Mais au fil des semaines, j’ai parfois senti la pression de « faire plus » : plus de contenu, plus de ventes, plus de performance.
Aujourd’hui, je réalise que ce sentiment de comparaison vient souvent avec les projets collaboratifs. On voit ce que les autres font, on se demande si on en fait assez, si notre approche est la bonne.
La vérité ? Ce n’est pas une course.
J’ai appris à faire confiance à ma façon de faire, à ma voix, à mon rythme.
Je referais le Cabinet sans hésiter, mais je repenserais ma stratégie de promotion.
Le format du projet fait en sorte qu’on a une fenêtre très courte pour parler du bundle, et ça change tout. La prochaine fois, je miserais davantage sur la préparation en amont : teaser mes contenus plus tôt, impliquer ma communauté dès le début et mieux répartir mes efforts de communication.
Bref, cette expérience m’a rappelé une chose essentielle : la visibilité ne se mesure pas seulement en chiffres. Elle se construit dans les relations, la cohérence et la constance.
Chaque lien créé, chaque échange, chaque contenu partagé fait partie du processus.
Et même si tout n’a pas été parfait, je sais que chaque minute investie m’a permis de grandir — comme entrepreneure, comme créatrice et comme humaine.
Donc, est-ce que je le referais ?
OUI !!!
J’espère bien pouvoir vous en repaler l’année prochaine. 😜
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