Épisode 59

La vidéo courte pour se démarquer et se faire connaître - avec Vanessa Martin

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Lorianne Lacerte - Icône - Apple podcastÉcoutez sur Spotify

Tu te demandes comment te faire connaître en ligne sans passer ta vie à publier ?

Si tu n’as pas encore exploré la vidéo courte, tu passes peut-être à côté d’un des moyens les plus puissants pour augmenter ta visibilité, connecter avec ta clientèle idéale… et sortir du lot.

Dans cet épisode, je discuste avec Vanessa Martin, qui accompagne des entrepreneures dans la création de vidéos modernes, humaines et percutantes.

Tu verras qu’on peut commencer sans être expert·e, que le naturel l’emporte sur le parfait, et que la vidéo peut devenir un outil à ton service (et pas une montagne impossible à grimper).

Qui est Vanessa Martin ?

Vanessa Martin n’a pas commencé sa carrière derrière une caméra. Avant de devenir créatrice vidéo, elle a travaillé comme infirmière, puis comme nutritionniste. Elle a fait plusieurs transitions professionnelles avant de découvrir – presque par hasard – que sa passion pour la vidéo pouvait devenir bien plus qu’un passe-temps.

À l’origine, elle filmait pour le plaisir.

Elle filmait ses voyages, ses sorties familiales, ses moments marquants. Au lieu d’envoyer 100 photos aux grands-parents, elle créait de petits montages avec de la musique et des séquences vivantes. Puis, tranquillement, elle a commencé à filmer aussi des événements de réseautage auxquels elle participait.

À ce moment-là, ce n’était pas un service qu’elle offrait. C’était juste pour le plaisir. Mais rapidement, les gens autour d’elle ont remarqué. On la taguait. On partageait ses vidéos. Et un jour, une personne lui a demandé : « Tu pourrais faire ce genre de vidéos pour moi ? » Elle a dit oui… sans trop savoir dans quoi elle s’embarquait.

Ce « oui » a été un vrai point tournant. C’était la première fois qu’elle acceptait d’en faire pour quelqu’un d’autre, de façon professionnelle. Et c’est là que tout a basculé. Parce qu’à partir de ce moment, d’autres demandes ont suivi, les clientes ont commencé à s’enchaîner, et Vanessa a choisi de faire de la vidéo son métier.

Aujourd’hui, elle accompagne des entrepreneures pour qu’elles brillent en ligne avec des vidéos courtes, humaines et naturelles. Son approche est sensible, accessible, et elle sait exactement comment aider une femme à se sentir à l’aise devant la caméra, même si elle ne l’a jamais fait auparavant.

La vidéo courte : un outil de visibilité puissant

Quand on parle de se faire connaître sur les réseaux sociaux, on pense souvent aux carrousels, aux photos, aux publications écrites… mais la vidéo courte est probablement l’un des formats les plus efficaces pour augmenter ta portée – surtout si tu veux rejoindre des gens qui ne te connaissent pas encore.

Et ça, Vanessa l’a bien compris. Ce qu’elle explique, c’est que les vidéos courtes – que ce soit sur Instagram (Reels), TikTok, Facebook ou même LinkedIn – sont majoritairement montrées à des non-abonné·es. Autrement dit, ce sont des outils pensés pour te faire découvrir par de nouvelles personnes. Tu n’as pas besoin d’un gros réseau pour commencer à avoir de la visibilité : ce sont les plateformes elles-mêmes qui vont propulser ton contenu… si tu joues le jeu de la vidéo.

Et cette portée-là, elle est difficile à obtenir autrement, à moins de faire de la publicité ou de miser sur le bouche-à-oreille. La vidéo courte, c’est donc un levier organique puissant pour toute personne qui souhaite bâtir sa notoriété, connecter avec sa clientèle idéale et attirer de nouvelles opportunités.

Devrais-tu faire de la vidéo même si ton agenda est plein ?

C’est une question qui revient souvent : « Est-ce que ça vaut la peine que je me mette à faire de la vidéo si j’ai déjà assez de clients ? » Et la réponse, c’est… ça dépend.

Vanessa est super honnête là-dessus. Si ton horaire est complet, que tu es comblé·e par ta charge actuelle, que tu n’as pas envie de développer de nouveaux projets ou d’attirer une nouvelle clientèle, tu peux choisir de ne pas en faire. Parce que oui, la vidéo demande un investissement : du temps, de l’énergie, et parfois même de l’argent (si tu veux déléguer une partie).

Mais attention : avoir un agenda rempli ne veut pas toujours dire que tu accompagnes les bonnes personnes. Tu sais, celles avec qui tu as vraiment envie de travailler. Celles qui connectent avec ta personnalité, ta vision, ton approche. Et pour ça, la vidéo peut t’aider à faire le tri. Parce que plus tu montres qui tu es, plus tu attires les gens qui te ressemblent… et tu repousses ceux avec qui ça fitterait moins.

Donc si tu veux clarifier ton positionnement, affirmer ton unicité, et créer un lien plus fort avec ta clientèle idéale, même un horaire bien rempli ne devrait pas être une excuse pour passer à côté de ce format.

Créer un lien plus fort grâce à la vidéo

C’est peut-être le point le plus important : la vidéo permet de créer une vraie connexion. Bien plus qu’une image statique ou un texte bien écrit, une vidéo montre ton énergie, ta façon de parler, ton non-verbal, ton intonation, ton rythme… bref, ta vibe.

Vanessa l’explique très bien. La vidéo, ce n’est pas juste un format visuel, c’est une expérience relationnelle. Des gens qui l’avaient rencontrée une seule fois dans un événement de réseautage ont ensuite vu ses vidéos, se sont souvenus de son énergie… et ont décidé de travailler avec elle. Ce n’est pas la qualité technique de la vidéo qui a fait la différence, mais le lien émotionnel qu’elle a créé.

Et c’est aussi pour ça que la vidéo est un outil précieux pour te démarquer. Parce que peu importe ton domaine, il y a sûrement d’autres professionnel·les qui offrent des services semblables aux tiens. Mais il n’y a personne qui le fait comme toi.

En montrant qui tu es, comment tu parles, comment tu bouges, tu permets aux gens de ressentir si ça clique. Et ça, c’est un des grands avantages de la vidéo courte : elle crée un effet de proximité, comme si on te connaissait déjà… avant même d’avoir pris rendez-vous.

Dépasser la peur de se montrer

Même si on comprend tous les avantages de la vidéo… ça ne veut pas dire que c’est facile de se lancer. Et ça, Vanessa le voit tout le temps chez ses clientes.

Certaines n’aiment pas leur voix. D’autres n’aiment pas leur profil. D’autres encore demandent qu’on filme plus haut pour ne pas voir leurs hanches ou leur ventre. Bref, les complexes sont partout, et c’est parfaitement humain. On se regarde sous toutes les coutures, on anticipe les jugements, on doute de ce que ça va donner.

Mais plus on se pratique, plus on devient à l’aise. Pas juste devant la caméra, mais avec qui on est, en vrai. La vidéo devient un levier pour l’acceptation de soi. Elle nous force à nous voir telles que nous sommes, à reconnaître nos tics, notre posture, nos gestes… et tranquillement, à les accepter.

Vanessa a elle-même passé par là. Elle a commencé avec des stories, puis des lives, puis des vidéos de voyage. Elle a appris à aimer ce qu’elle dégage. Et c’est ce qu’elle enseigne aussi à ses clientes : que l’authenticité est bien plus puissante que la perfection.

Tu n’as pas besoin d’être parfait·e pour inspirer. Tu as juste besoin d’oser te montrer. Et plus tu le feras, plus tu vas t’y habituer.

5 trucs concrets pour oser se lancer

Si tu as envie de te lancer, mais que tu ne sais pas trop comment t’y prendre (ou que l’idée te donne des sueurs froides), voici quelques astuces toutes simples que Vanessa recommande à ses clientes – et qu’elle utilise elle-même.

1. Parle à quelqu’un, pas à la caméra

Regarder l’objectif, ça peut être super intimidant. Pour que ton ton soit plus naturel, imagine que tu parles à une vraie personne. Tu peux même placer une photo d’un·e client·e ou d’un·e ami·e juste à côté de ton téléphone, ou filmer avec quelqu’un qui te pose les questions à l’extérieur du cadre. Ça change complètement l’énergie.

2. Cache ton retour d’écran

Si te voir en temps réel te déconcentre, retourne ton téléphone ou minimise l’aperçu. Ça t’évitera de tomber dans le piège du « mon Dieu, pourquoi je bouge comme ça ? ». Au lieu d’être centrée sur ton apparence, tu resteras connectée à ton message.

3. N’apprends pas ton texte par cœur

Ça devient vite robotique. Prépare ton idée, mais garde un ton conversationnel. Parle comme tu parlerais à une cliente, ou à une amie, simplement. C’est ce qui va créer une vraie connexion.

4. Accepte que ce ne soit pas parfait

Tu vas reprendre certaines phrases plusieurs fois. Tu vas peut-être buter sur un mot. Et c’est normal. Même les pros le font. L’important, c’est que ton message passe. Le reste, c’est du détail.

5. Commence petit

Tu n’as pas besoin de publier tous les jours. Une vidéo courte par semaine, ou même aux deux semaines, c’est déjà un super début. Et plus tu vas pratiquer, plus ça va devenir fluide.

La clé, c’est de commencer malgré la peur. De te donner le droit d’être débutant·e. De faire de la place à l’imparfait. Parce que c’est là-dedans que se trouve ton naturel… et ton pouvoir de connexion.

Les bases techniques pour commencer sans se perdre

Tu veux te lancer dans la vidéo, mais tu as peur de te perdre dans les détails techniques ? Rassure-toi : tu peux commencer simplement, avec ce que tu as sous la main. Pas besoin de studio ni d’équipement fancy pour créer du contenu de qualité. Ce que Vanessa rappelle souvent, c’est que c’est mieux de commencer petit, mais de commencer pour vrai.

Choisir la bonne plateforme selon ta clientèle

La première étape, c’est de choisir où tu vas publier. Et pour ça, pense à ta clientèle cible. Si tu t’adresses à un public professionnel, LinkedIn est une super option. Pour rejoindre une clientèle plus générale ou familiale, Facebook et Instagram sont souvent plus efficaces. Et si tu veux tester un format plus spontané ou parler à une clientèle plus jeune, TikTok peut très bien faire l’affaire. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise plateforme : ce qui compte, c’est d’être là où tes futur·es client·es sont déjà. Et tu peux réutiliser la même vidéo sur plusieurs plateformes, tant qu’elle est au format vertical.

Un format simple pour avoir de l’impact

Pas besoin de faire une vidéo de deux minutes ! Au contraire, les formats les plus efficaces sont souvent les plus courts. Une vidéo de 15 à 30 secondes, avec une idée claire et une accroche forte dès le départ, c’est souvent suffisant pour capter l’attention. Tu peux partir d’une question que tes client·es te posent souvent, d’un conseil que tu donnerais en rencontre... Ce qui compte, c’est de garder un ton naturel, et de terminer avec un appel à l’action simple, comme inviter les gens à t’écrire ou à s’abonner.

H3 Des outils accessibles pour démarrer tout de suite

Un téléphone portable et un peu de lumière naturelle peuvent faire des merveilles. Installe-toi près d’une fenêtre et filme avec la caméra arrière de ton téléphone : la qualité sera meilleure. Pour le montage, Vanessa recommande l’application CapCut, qui est très simple à utiliser. La version pro permet d’ajouter des sous-titres automatiquement, ce qui est super utile parce que la majorité des gens regardent les vidéos sans le son.

Bref, tu peux tout à fait commencer avec ce que tu as déjà. Le plus important, ce n’est pas la qualité technique, mais ta capacité à transmettre un message clair, humain et utile. Et ça, aucun filtre ou gadget ne peut le faire à ta place.

Varier les formats pour garder l’attention

Une fois que tu es un peu plus à l’aise avec la vidéo, tu peux t’amuser à explorer d’autres formats. Parce que oui, montrer ton visage et parler à la caméra, c’est puissant. Mais il existe plein d’autres façons de créer du contenu vidéo sans toujours devoir t’adresser directement à l’objectif. Vanessa encourage d’ailleurs ses clientes à diversifier leur approche pour garder l’attention… et garder ça léger.

Partager ton quotidien en toute simplicité

Tu n’es pas obligé·e de toujours livrer un message structuré. Parfois, une courte séquence de ta vie suffit à créer un lien. Se filmer en train de marcher dans un sentier, verser un café, travailler sur un projet ou même assister à une formation, ça donne de la texture à ton contenu. Ça montre qui tu es, ce que tu aimes, ce qui t’inspire. Et souvent, ce sont ces petits moments du quotidien qui créent le plus d’engagement, parce qu’ils sont vrais et accessibles.

Dans ce genre de vidéos, tu peux ajouter une phrase en surimpression (un « texte overlay ») pour susciter la curiosité, puis développer ton message dans la légende. C’est une formule qui fonctionne très bien sur Instagram, où l’aspect visuel et esthétique est particulièrement important. Sur LinkedIn ou Facebook, par contre, les légendes sont souvent moins visibles, donc mieux vaut y inclure le message directement dans la vidéo si tu veux t’assurer qu’il soit lu.

Raconter sans nécessairement parler

Une autre option, c’est de créer du contenu qui ne repose pas sur ta voix ou ta présence directe. Par exemple, tu peux faire un montage d’un événement ou d’un moment marquant, avec de la musique et des images, sans avoir besoin de t’adresser à la caméra. C’est aussi une excellente idée si tu veux montrer que tu fais de la formation continue, ou que tu participes activement à des événements professionnels. Pas besoin de parler : tu montres, et ça suffit pour inspirer confiance.

Vanessa propose aussi des formats d’entrevue ou de vox pop, où quelqu’un te pose une question, ou encore où tu recueilles les réponses d’autres personnes. Ce genre de vidéos apporte une dynamique différente, plus vivante, et peut t’aider à sortir du cadre plus classique des « capsules d’expert·e ».

En variant les formats, tu gardes ton contenu frais, humain et vivant. Et surtout, tu te donnes le droit de créer selon ton énergie du moment, sans te forcer à toujours faire la même chose.

Combien de temps ça prend, pour vrai ?

C’est une des questions qui revient le plus souvent quand on parle de vidéo .

Et ici, pas de promesses irréalistes. Vanessa est super transparente là-dessus : faire une vidéo, ça prend du temps. Même une vidéo de 30 secondes.

Pour te donner une idée réaliste, elle explique que monter une capsule courte, c’est souvent un bon trois heures de travail au total. Et ce, sans compter l’inspiration du départ, la préparation, la lumière, le cadrage, l’enregistrement, les prises ratées, le montage, la légende, la photo de couverture, la programmation, les mots-clés… Oui, tout ça pour 30 secondes de vidéo. Ce n’est pas rien.

Et c’est important d’en parler, justement pour que tu ne te sentes pas « nul·le » si ça te prend du temps au début. Ce n’est pas que tu es lent·e ou désorganisé·e, c’est juste que la vidéo, comme n’importe quelle compétence, demande du temps d’apprentissage et de rodage. Et plus tu vas pratiquer, plus ça va devenir fluide.

Vanessa conseille souvent de regrouper les tournages. Par exemple, si tu es déjà installé·e avec une bonne lumière et un fond qui te plaît, profites-en pour filmer plusieurs capsules à la suite. Même si tu ne les montes pas tout de suite, au moins, tu as du contenu d’avance. Tu peux aussi te donner l’objectif réaliste d’une vidéo par semaine ou même aux deux semaines, selon ton horaire. L’idée, ce n’est pas de te surcharger, mais de trouver un rythme qui est soutenable pour toi.

Et si  tu ne veux pas t’occuper du montage, tu peux aussi déléguer. C’est un autre investissement, c’est vrai, mais ça peut valoir la peine si tu veux gagner du temps sans sacrifier la qualité.

Bref, la vidéo, ce n’est pas instantané… mais c’est faisable. Et une fois que tu as trouvé ton système, tu verras que les résultats peuvent être vraiment puissants.

Tu as peur d’avoir l’air de te péter les bretelles ?

C’est une croyance tenace : faire de la vidéo, ça fait vantard. Comme si le simple fait de se montrer, de parler à la caméra ou de publier du contenu vidéo, c’était une façon de dire « regardez-moi ». Et c’est peut-être ce qui te retient, inconsciemment. Ce petit malaise, cette gêne, cette peur d’être perçu·e comme quelqu’un qui cherche trop d’attention.

Mais en 2025, ce n’est plus ça du tout.

Ce que Vanessa rappelle, c’est que la vidéo est devenue un outil de transmission, pas un outil d’auto-promotion vide. On est passé de « regardez-moi » à « laissez-moi vous aider ». Et c’est une nuance majeure. Aujourd’hui, les gens cherchent de l’aide, des réponses, des repères. Ils veulent savoir à qui faire confiance. Et la vidéo leur permet de ressentir rapidement si ton approche leur parle.

Tout ce que tu as à offrir peut avoir un vrai impact sur la vie de quelqu’un. Et ce serait dommage de le garder pour toi juste parce que tu crains d’être mal perçu·e.

La vidéo, c’est un canal de connexion. Et si tu l’utilises avec intention, bienveillance et clarté, elle devient un puissant moyen de contribuer.

Ce qu’il faut retenir : des stratégies pour attirer plus de clients

Tout ça pour dire que la vidéo courte n’est pas réservée aux influenceur·euses ni aux pros du montage ! C’est un format accessible, humain et puissant… surtout si tu veux te démarquer et te connecter avec ta clientèle idéale.

Ce qu’on peut retenir de tout ça, c’est qu’il n’y a pas qu’une seule bonne façon de faire. Tu peux parler face à la caméra, montrer ton quotidien, faire un montage d’événement, raconter un moment fort en voix off… L’important, c’est de le faire à ta façon. D’y mettre ton énergie, ton ton, ton intention. Et encore mieux, de mettre la variété dans ton contenu.

Oui, ça demande un peu de pratique. Oui, tu vas peut-être avoir envie de fondre dans le plancher la première fois. Mais plus tu le fais, plus tu gagnes en aisance, et plus tu donnes aux bonnes personnes l’occasion de te découvrir, de te faire confiance, et de dire : « C’est avec cette personne-là que j’ai envie de travailler. »

Bref, la vidéo peut devenir ton best friend. Et si tu veux que ce soit simple, vrai et efficace, tu n’as pas besoin de le faire seul·e.

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